Petite lecture rapide au travail, une de celle qui passe bien !
Fairouz et sa sœur ont décidé de payer le pèlerinage à La Mecque à leurs parents. Cela pose quelques petits problèmes de conscience à Fairouz, pourquoi devrait-elle se sacrifier pour sa famille ? Alors qu’elle pourrait se payer de super vacances à Phuket !!! Fairouz nous dresse un portrait de sa famille, de ses parents arabes installés en France depuis longtemps qui essaient de vivre au quotidien avec ces deux cultures. C’est un portrait teinté de reproche. Fairouz est intelligente, fait des études, débrouillarde, enchaîne les petits boulots. Elle a un regard critique sur ces jeunes de cité perdus, qui ne savent pas que faire de leur peau ni de leur maux, dont ses frères et sœurs sont les premiers concernés. Et puis elle refuse de rentrer dans le moule que lui impose sa famille, elle rejette en bloc cette culture maghrébine omniprésente qui dresse des murs incohérent autour elle. Malgré tout, elle l’aime cette culture, car c’est avant tout celle de ses parents.
« Il y a deux manières d’envisager Dieu ici-bas. Il y a ceux qui demandent pardon et ceux qui disent merci. J’ai choisi. Merci mon Dieu. » Saphia Azzeddine
Ce court roman est très sympa. C’est frais et un peu à la mode. En effet ces romans impliquant le mélange de culture de cette deuxième génération qui est, elle française, sont nombreux ces dernières années. Mais j’aime beaucoup ! C’est drôle, ça part dans tous les sens, beaucoup de moments sont très cocasses !! Les questions de Fairouz sont pertinentes, on se les pose tous à un moment dans notre vie ! Les personnages ont un fort caractère, les échanges sont parfois explosifs ! J’ai ressenti beaucoup de conflits, ça bouillonne à l’intérieur, l’incompréhension fait rage mais l’amour est toujours présent !
« En revêtant le pantalon des hommes, elles leur ont confisqué leur paire de couilles avec » Saphia Azzeddine
les mots chocolat 